Résumé : Premier volume d'une collection qui évoquera la Provence de ceux qui l'ont vécue, aimée et chantée (Giono, Pagnol, Van Gogh, Cézanne...), LA PROVENCE DE MISTRAL "mémorise et raconte" - comme disait le poète - cette région arlésienne, camarguaise et rhodanienne décrite dans Mireille, dans Calendal, dans Le poème du Rhône... Provence lointaine des années 1830-1860, qui vit la jeunesse de Mistral et la fondation du Félibrige. Provence encore attachée aux valeurs traditionnelles, aux exigences de la vie rurale fortement structurée, au rythme des saisons et des fêtes calendaires. Provence soucieuse déjà de sa maintenance, de sa survie, de la sauvegarde de son identité et de son authenticité. Provence prenant conscience qu'il faut préserver sa langue (et non son patois) et se défendre contre les tendances uniformistatrices du pouvoir centraliste. Provence spécifiquement mistralienne, c'est-à-dire se déployant en cercles de plus en plus grands autour du pays natal, la Petite Crau de Maillane et les Alpilles, englobant le pays d'Arles et l'île de Camargue, la vallée du Rhône, les hauteurs du Ventoux, le littoral marseillais et jusqu'aux sombres cluses de la Haute-Provence. Aux minutieuses descriptions des épopées de Mistral correspondent les illustrations irremplaçables fournies par les cartes postales qui, entre 1895 et 1914, font revivre la Provence du temps où le Félibrige révélait au monde, à travers fêtes et manifestations, jeux et costumes, dictionnaires et musées, la richesse et la vivacité de la civilisation arlésienne.