Aya de Yopougon
Titre volume  Aya de Yopougon N°1
Auteurs   Abouet, Marguerite (Auteur)
Oubrerie, Clément (Auteur)
Edition  Gallimard : Paris , DL 2005
Collection   Bayou
Collation   96-[6] p. 1 vol.
Illustration   ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.
Format   25 cm
indice Dewey   809
741.508 3
ISBN   2-07-057311-7
Prix   15 EUR
Langue d'édition   français
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Mediatheque 1088411306514 BDJ ABO 1Adulte / Bandes dessinées Ados-adultesDisponible
Résumé : Ceux qui aiment décaler avec de jolies gazelles en admirant leur tassaba devraient lire séance tenante Aya de Yopougon ! Pardon, recommençons : les lecteurs qui aiment danser avec de jolies filles en admirant leurs fesses devraient se précipiter sur Aya de Yopougon . Récompensé - à juste titre - au dernier festival d'Angoulême par le Prix du meilleur premier album, Aya de Yopougon raconte la vie quotidienne de trois jeunes filles d'un quartier populaire d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il y a Aya, toujours sérieuse, en tout cas plus que ses deux copines Adjoua et Bintou : ces deux-là ne pensent qu'à gazer dans les maquis avec des galériens - si vous préférez, elles adorent aller danser dans les restaurants bon marché et en plein air avec de jeunes gens qui ont du temps à perdre. La scénariste, Marguerite Abouet, connaît bien le sujet : née à Abidjan en 1971, elle s'est remémoré ses souvenirs de petite fille grandie en Côte d'Ivoire avant de venir vivre à Paris à l'âge de onze ans. Aya de Yopougon est sa première bande dessinée mais pas sa première histoire : elle a déjà écrit plusieurs romans qu'elle ne s'est pas encore décidée à faire lire à un éditeur. Quant au dessinateur, Clément Oubrerie, il compte à son actif une bonne quarantaine de livres pour la jeunesse, dessinés après avoir exercé trente-six métiers (ou à peu près) et s'être retrouvé dans un pénitencier du Nouveau-Mexique parce qu'il n'avait pas de papiers d'identité sur lui. Son dessin enlevé et vivant colle à merveille à ce récit publié dans la collection Bayou dirigée par Joann Sfar, autre adepte d'un trait en liberté. Aya de Yopougon donne à voir une autre Afrique, loin de ces images de guerres, de misère, de sida et de génocides auxquelles les médias ont parfois trop tendance à réduire ce continent. Elle montre la vie quotidienne, la drague entre copines, les ruses pour échapper à la vigilance parfois pesante d'un père : quand celui-ci vient dans la chambre de ses enfants pour compter les pieds qui dépassent des couvertures afin de s'assurer qu'ils sont tous là, il suffit de demander à une bonne copine de se glisser sous les draps pendant qu'on sort gazer dans les maquis. Mais attention à ne pas se faire enceinter, les filles ! En prime, les auteurs nous offrent un délicieux bonus ivoirien : l'indispensable lexique, les conseils pour bien rouler du tassaba ou encore la recette du Gnamankoudji, jus de gingembre aux vertus aphrodisiaques bien connues. Bon voyage à Yopougon, dêh !