Résumé : Voldemort a déclenché la guerre contre les sorciers nés moldus et fomente un plan pour se débarrasser définitivement d'Harry Potter. Tandis que les Mangemorts ont pris le contrôle de Poudlard et du Ministère de la magie, Harry n'a d'autre issue que de fuir pour retrouver et détruire les sept Horcruxes, fragments de l'âme de Voldemort placés chacun dans un objet mystérieux. Bien sûr, les fidèles Ron et Hermione l'accompagnent dans sa quête. Diffusée fin 2010 en salles, la première partie du septième et ultime chapitre de la saga imaginée par J. K. Rowling, paru en 2007, est à nouveau dirigé par David Yates, déjà réalisateur des précédents "Harry Potter et l'ordre du Phénix", et "Harry Potter et le Prince de sang-mêlé". Comme elles paraissent loin, les ambiances joyeuses du réfectoire de Poudlard et les parties de Quidditch, qui illuminaient les premières aventures. Désormais, l'heure est grave, les trois adolescents sont en fuite et doivent tirer un trait sur leur famille. Le film n'a plus rien d'un divertissement familial et les jeunes enfants risquent d'être impressionnés. Il est ici question de vie ou de mort, et la survie d'Harry ne tient qu'à un fil. Les fantômes du "Seigneur des anneaux" et même de "Twilight" hantent cet épisode fleuve de 2 h 26 qui propulse dans un univers sombre, gothique, dépressif et anxiogène. Comme pour prolonger le plaisir des fans de la saga, le cinéaste s'attarde à décrire les errances, les doutes, les tergiversations et les angoisses d'Harry et ses amis, au risque de faire décrocher les non affranchis, qui trouveront le temps long. Heureusement, des scènes d'action impressionnantes parsèment le récit (courses-poursuites, plongeon dans un lac gelé, manouvres d'infiltration etc.). Si vous êtes sujet à l'ophiophobie (phobie des serpents), attention à certaines séquences, redoutables ! Dernier round dans les salles françaises, en juillet 2011.