Notes : Si Amélie Nothomb a beaucoup de détracteurs, elle a aussi beaucoup d’admirateurs. À chaque nouveau livre de la Belge fantasque, ses supporters savent bien qu’il va se passer quelque chose, que le livre qu’ils vont dévorer est l’œuvre d’Amélie Nothomb et d’elle seule. Journal d’Hirondelle, bref récit de moins de 138 pages, n’échappe pas à la règle : on lit les premières lignes, on y reconnaît la patte et l’étrangeté du maître, on ne lâche plus le livre… Tout commence par un épouvantable chagrin d’amour, un chagrin tellement cataclysmique qu’il est capable de rendre insensible le narrateur du roman. L’impact de ce chagrin sur le cours de ses jours ? Urbain devient tueur à gages, machine à tuer capable de s’affranchir sans sourciller des contrats qu’on lui propose, sans éprouver quoi que ce soit d’humain, à part le plaisir onaniste de se finir après chaque coup tiré sur ses victimes... Un jour, Urbain se voit confier la tâche d’assassiner un ministre et sa famille et de ramener la serviette de l’homme politique. Par une curiosité malsaine qui excède le champ de ses compétences, le tueur fouille dans la serviette et découvre le journal de la fille du ministre… Et là, tout change de nouveau et la question de l’amour et du sexe se pose différemment. On vous avait prévenus, un roman 100% Amélie.